Balade au vent de neige, imaginez Les ballets décevants émanés de mâles émouvances. Aimez le temps et quand je crèverai mon cœur À force qu'il batte pour rien pour une femme, belle femme Qui n'en sait rien, qui n'en sait rien. Non, ne parlez pas! Ne faites pas de lumière! L'ombre encore qu'elle feutre mon rêve, et que mon rêve Survive à la nuit et voie le jour où l'aurore Ne sera qu'une aurore comme les autres Et sera nôtre quand elle reviendra. Accueillez-moi dans vos royaumes! Je cracherai sur vos bijoux Je ne poserai pas mes lèvres sur votre joue Et quand je vous ferai des gosses, ils ne seraient même pas de vous Mais de la femme, belle femme qui m'en doit mille, qui m'en doit un. Celui qu'on a fait un soir de neige, bien au chaud, doucement Sans nous frotter le ventre, mais nos cœurs l'un dans l'autre. L'enfant de l'amour, jamais conçu, déjà grand, déjà mort Mais que je n'enterrerai pas, puisqu'elle reviendra.