Il attendait sûrement déjà depuis longtemps Que la compagnie De la trilogie Arrive ici Mais longtemps ça n'est rien Quand le rideau enfin Se lève aux nues Pour ce parvenu Qui ne l'est plus Qui est là pour s'marrer Pour s'marrer Pour s'marrer Mais jamais mais jamais N'en vit assez Pour crever Il a du respect Pour les porteurs de vie Qu'il voit passer Il est toujours béat Devant son opéra Sa pièce à deux sous Gagée jusqu'au cou Au bord du trou Mais lui il peut risquer Il est toujours complet Ils dansent si bien Les petits pantins De c' gros malin Qui est là pour s'marrer Pour s'marrer Pour s'marrer Mais jamais Mais jamais N'en vit assez Pour crever Il a du respect Pour les porteurs de vie Qu'il voit passer Il a besoin parfois De compter sur ses doigts Il en oublie un Qui fais du chemin Mais pas trop loin J'aimerai bien pouvoir tantôt Lui dire deux mots A ce gros ventru Assis sur son cul Qui es pas perdu Qui est là pour s'marrer Pour s'marrer Pour s'marrer Mais jamais Mais jamais N'en vit assez Pour crever Il a du respect Pour les porteurs de vie Qu'il voit passer J'voudrais de temps en temps Le voir passer devant Et derrière son dos Marquer le tempo Decrescendo Et le voir se traîner Quelques milliards d'année Qu'il sente les crocs Plantés dans sa peau Ce vieux salaud Qui est là pour s'marrer Pour s'marrer Pour s'marrer Mais jamais Mais jamais N'en vit assez Pour crever Il a du respect Pour les porteurs de vie Qu'il voit passer