Je me souviens encore de ma première femme Elle s'appelait Nina, une vraie putain dans l'âme La reine des morues de la plaine Saint-Denis Elle faisait le tapin près d'la rue d'Rivoli Mort aux vaches, mort aux condés Vive les enfants d'Cayenne, à bas ceux d'la sûreté Elle aguichait l'client quand mon destin d'bagnard Vint frapper à sa porte sous forme d'un richard Il lui cracha dessus, rempli de son dédain Lui mit la main au cul et la traîta d'putain Mort aux vaches, mort aux condés Vive les enfants d'Cayenne, à bas ceux d'la sûreté Les parisiens, dans les halles Moi qui était son homme et pas une peau de vache Moi qui dans ma jeunesse pris des principes d'apache Sortis mon 6.35 et d'une balle en plein cœur Je l'étendis raide mort et fus serré sur l'heure Mort aux vaches, mort aux condés Vive les enfants d'Cayenne, à bas ceux d'la sûreté Paname, vous connaissez les paroles? Aussitôt arrêté, fus mené à Cayenne C'est là que j'ai purgé le forfait de ma peine Jeunesses d'aujourd'hui. ne faites plus les cons Car pour une simple connerie, on vous jette en prison Mort aux vaches, mort aux condés Vive les enfants d'Cayenne, à bas ceux d'la sûreté Si je viens à mourir, je veux que l'on m'enterre Dans un tout petit cimetière près d'la Porte Saint-Martin 400 cent putains à poil viendront crier très haut "C'est le roi des julots que l'on met au tombeau" Mort aux vaches, mort aux condés Vive les enfants d'Cayenne, à bas ceux d'la sûreté Mort aux vaches, mort aux condés Vive les enfants d'Cayenne, à bas ceux d'la sûreté