Mater sabbat, fleur de géhenne D'un ruisseau blême empli de veines La torche rend un œil dément Je sens le sang du corps d'Onan Nourri le vin sacré des monstres Défend l'étang au fond du corps Piémont ultime d'un corps aride Je prends l'épée nourrie de rides Heaume de chair, rempart nacré Je prends le vent du mont de chair Lubrique houle au fer sacré Volant dans l'air vicié des sens Terre de feu dans mon esprit Prométhée d'une extase noble Je sens le lieu par sa présence Fouettant les sens qui me transcendent