Hisser haut Je suis en manque de rien, J'ai besoin de toute. Je ne te demande rien, Je veux que tu me donnes toute. J'ai envie de jouer avec qui je veux. Qu'on me donne le droit de définir les règles du jeu. Dans nos extrêmes c'est là où je t'aime. Oui ça fait mal, c'est bien normal. Dans nos contraires je me sens en vie. Dans mes travers, j'ai de la misère à dire merci. Hissez haut la voile, J'arrive. Et si le feu m'avale, Je dérive. Je pars en pétard comme t'as jamais vu, Tu me vois deux jours plus tard trempé et presque nu. Tu me parles de tes voyages alors que je suis Juste à coté de toi, Tu me parles de paysages alors que je t'écoute Même pas. Entends-tu quand je te crie dans ma tête. Entends-tu quand je te pleure dans une fête. Le seul voyage dont moi je te parle c'est celui d'avoir L'impression de marcher sur son propre corps C'est celui de se sentir étranger dans sa propre tête Quatre heure du mat, man La contre attaque, gang Le beat est fat, on lève les voiles, la mer est calme Et tout est parfait Mais le vent se revire Le boat chavire Le ciel se couvre Ma mind dans le garde de fou Crie cool cool Alors mes branchies brandissent s'ouvrent s'ouvrent Sur cette écume devenue rouge rouge Alors j'avale le tout Mes pieds se changent en encre Mes mains en langues Mes cheveux en manque Mes yeux deviennent des évidences Recru d'essence Je descends plus bas Inquiète-toi pas Je laisse l'épave s'affaler tout au fond de mon estomac Mon corps, la mer, mon port d'attache Finalement, restera le mouvement, dessous, dedans Debout, devant, mais si j'arrête Je fous le camp