La tristesse est si populaire, je souris à la contre-culture À cette époque lunaire tatouée de whisky pur Je lève mon verre à la tristesse La tristesse sur les montagnes, les haches et les balafres Dans les racines, les coupes à blanc et les machines Et sous l'aube immense, sur les beaux jours que l'oubli mange Sous le silence, dans le vide lorsqu'on s'y lance Sous les chrysanthèmes, sous les satellites et les antennes Sous un goût de rhum, sur l'enseigne des tavernes et coups de gun Dans des bras de femme, dans l'ivresse et le sexe bas de gamme Dans l'ivresse et le sexe bas de gamme La tristesse sous une gamine Sur l'herbe mauve et sur ma mine Sur une chaise longue, Sale et seule sous les saisons Sur de larges langues Sur les correspondances et les plages d'encres La tristesse pour les oubliés sur les dents gisant encore sous l'oreiller La tristesse sur les baisers, sur le mot rose et le mot love