T'en souviens-tu, Émilie D'la route qui mène jusqu'à l'oubli Du plancher frette, des couloirs nus Au pavillon des âmes perdues Des cigarettes dans les flaques d'eau Des clous éparpillés Dans la cale du dernier bateau Duquel tu t'es sauvée Pourquoi faut-il que la vie vous étonne? Pourquoi faut-il que les gens vous pardonnent? Mélancolie, le plus long des carêmes Pour se dessaisir de nous-même Pour se dessaisir de nous-même ♪ T'en souviens-tu, Émilie D'la route qui mène jusqu'à l'oubli Ta silhouette au coin de la rue S'exprime dans une langue inconnue Le ravissement de ta personne S'est joué en un murmure Maintenant tu n'es plus qu'un fantôme Un monument obscur Pourquoi faut-il que la vie vous étonne? Pourquoi faut-il que les gens vous pardonnent? Mélancolie, le plus long des carêmes Pour se dessaisir de nous-même Pour se dessaisir de nous-même