Je suis une montagne érodée Embrassée par la mer Sur chacun de mes flancs Je disparais tranquillement J'ai vu des montagnes pleurer Pour faire monter la mer Plus rapidement Et se laisser noyer Même les deux arbres Qui avaient poussé côte à côte Se sont perdus quand est venu Le temps des coupes à blanc (han han, han han, han han) Quel est ce vent Qui est passé si rapidement? Saccager le versant connu De l'île que je suis devenu Et si j'ai laissé bâtir Quelque chose de temporaire C'est que c'est là où je sais Je serai rongé par la mer Même les deux arbres Qui avaient poussé côte à côte Se sont perdus quand est venu Le temps des coupes à blanc (han han, han han, han han, han han, han han, han han) J'ai attendu et attendu Qu'on ne me reconnaisse plus Une fois rendu, une fois rendu J'ai regardé mourir la vue La la la la la, la la la la la La la la la la la la la la La la la la la, la la la la la La la la la la la la la la Même les deux arbres Qui avaient poussé côte à côte Se sont perdus quand est venu Le temps des coupes à blanc (han han, han han, han han)