Une femme comme une montagne m'a percé dans la tête Un ruisseau si pur et une prairie si molle et verte Qu'elle me donne envie de poser mes mains sur ses fleurs Et de grimper aux arbres pour y faire ma triste demeure Ô ciel laisse-moi couler mes pleurs dans ses sources d'eau Et agiter son feuillage quand je serai sur son dos Ô lieu enchanté belle ingrate vous m'avez repoussé Des profondeurs des montagnes, je troublerai son doux repos Des profondeurs des montagnes, je troublerai ton doux repos Toi Femme imaginaire idéale Magie Extralunaire Mais comme il est long le chemin De misère pour se rendre à ta chair Arbres solitaires murmurez aux hommes de pierre Qu'en ami je reviens poser mes pieds sur la terre Dites à mon aimée que je l'attends pour l'éternité Sans liberté, sinon que d'être, l'unique maître Toi Amante enchantée idéale Enfanteuse de lumière Ah comme il est long le chemin Mais j'espère un jour toucher ta chair Nous allions par ces montagnes comme des enfants perdus Sans chemin, ni sentier, et cherchant encore une folle Fou de toi je suis et ce jusqu'à l'immortalité Nu je suis né, et fou je serai, j'irai où j'irai Et fou je serai J'irai où j'irai J'irai où j'irai J'irai te chercher Et sain je mourrai