AÏT MENGUELLET VOYAGEUR DE NUIT-IMINIG G GID Si tu connais ta route Si tu sais ta destinée Sors et ferme la porte Ne te retourne jamais! Ne te lamente jamais! Dans obscurité, écarte ta trace Et le bruit de ta présence. Le monstre est ton compagnon de nuit Vainques-le, ou tu t'inclineras devant lui Son chemin en quoi tu as cru un jour, T'epargne ou t'emportera pour toujours! Quatre vingt dix neuf balles tirées La centième t'atteindrait O!voyageur de nuit étoilée! Si la tourmente peut t'épargner Si elle te permet d'arriver Dis-leur notre état d'esprit Et racontes-leur notre pauvre vie! Un genou par terre Attend l'autre à son tour Sans que l'on sache, le temps a passé S'il se relèvera ou le rejoindra un jour Toi! Que le jour ne te rattrape jamais! De peur qu'il ne t'emporte pour de vrai! Quatre vingt dix neuf balles tirées La centième t'atteindrait O!Voyageur de nuit étoilée! Si tu arrives bien, dis-leur ceci: Considérez les mesures établies Les gens de dieu nous entendent Mais ils refusent de nous répondre! Encore, nous les attendons Reviendra-t-elle leur protection? Jusquà ce que les bras tombent définitivement Et la force d'agir anéantie! Dis-leur: l'esprit est meurtri Si elle persiste sur cette voie Il nous oubliera, crois-moi! Quatre vingt dix neuf balles tirées La centième t'atteindrait O!Voyageur de nuit étoilée! A l'orée du jour tombé La tourmente t'a vaincue Le cri de la paix s'est brisé Ton message ne sera pas entendu! Tu es né un jour d'hiver Ta vie n'est qu'une nuit d'enfer Ton nom par l'obscurité caché Tu es mort sans jamais voir la lumière A l'aube tu es tombé Laissant l'espoir derrière... Quatre vingt dix neuf balles tirées La centième t'atteindrait O!Voyageur de nuit étoilée!