La Terre où j'ai grandi N'a rien d'un enfer Ni rien d'un paradis La Terre où j'ai grandi Souffre plus qu'elle ne crie, Des hommes qu'elle enterre, Des hommes et leur folie Que les feuilles tombent Rien d'anormal Les voir succomber sous le froid glacial Mais l'hécatombe Les grandes rafales N'épargnent plus même un gilet pare-balles Cusi vénerà di veranu Cusi vénerà di veranu Glacé par le vent qu'emporte l'hiver Assis sur un banc j'attends le printemps Glacé par le vent qu'emporte l'hiver Assis sur un banc j'attends le printemps Je veux croire aux saisons Voir le cycle de la vie L'emporter pour de bon Sur l'île où j'ai grandi Je veux voir les fleurs Recouvrir le goudron Réchauffer les cœurs Et s'il est un rapport de force Entre gangsters et population Sache que mes poings de petit corse Seront à jamais plus forts que le plomb Cusi vénerà di veranu Cusi vénerà di veranu Glacé par le vent qu'emporte l'hiver Assis sur un banc j'attends le printemps Glacé par le vent qu'emporte l'hiver Assis sur un banc, j'attends le printemps Assis sur un banc, j'attends le printemps