Adieu, camarades que la Sournoise demande Aux brisants comme aux déferlantes Du sel de nos larmes jusqu'au noir de l'absence Matelot, que la peine est immense Oh, frères du port Nos yeux, toujours, chercheront Les fleurs lancées par-dessus bord Recouvrant l'écume d'ajoncs Adieu, camarades volés par l'océan Quand vos plaintes se mêlent au vent Il pleut sur la rade, sur nos cœurs et pourtant D'autres vous rejoindront sûrement Oh, frères du port Nos yeux, toujours, chercheront Les fleurs lancées par-dessus bord Recouvrant l'écume d'ajoncs Adieu, camarades perdus dans la tourmente Maudissez la vague insolente À jamais vos noms en nos âmes dolentes Elles écoutent la mer qui chante Oh, frères du port Nos yeux, toujours, chercheront Les fleurs lancées par-dessus bord Recouvrant l'écume d'ajoncs Adieu, camarade du pays des légendes Faîtes que l'saint patron vous entende Demandez-lui d'veiller sur ceux qui vous attendent Sur un bout d'granit et de lande Oh, frères du port Nos yeux, toujours, chercheront Les fleurs lancées par-dessus bord Recouvrant l'écume d'ajoncs Oh, frères du port Nos yeux, toujours, chercheront Les fleurs lancées par-dessus bord Recouvrant l'écume d'ajoncs Oh, frères du port Nos yeux, toujours, chercheront Les fleurs lancées par-dessus bord Recouvrant l'écume d'ajoncs Oh, frères du port Nos yeux, toujours, chercheront Les fleurs lancées par-dessus bord Recouvrant l'écume d'ajoncs