Le soleil se couche sur mes paupières L'ombre d'un été sans lumière J'ai compté chacune de mes larmes À moitié vide je vois mon reflet dans ce verre J'ai longtemps cherché dans le miroir Comment cacher mes cicatrices Quitte à les plonger dans le noir Peut-être qu'elles auront l'air moins triste Autour de moi ça va trop vite J'ai pris peur donc j'ai pris la fuite Peu à peu je m'éloigne du vice Des hommes, de tous ces parasites Petit cœur est blessé Par les souvenirs du passé Petit cœur est blessé Par les souvenirs du passé Mais de loin l'paysage semblait si beau Tous ces nuages semblaient si roses Le paysage semblait si beau Que le bruit des orages sonnait si faux Mais c'est si difficile d'affronter Le visage de nos vérités À travers le regard du monde entier C'est si difficile d'affronter Le visage de nos vérités À travers le regard du monde Et je m'évade souvent du présent Quand le passé retient mes idées Je n'vois pas d'réconfort chez les gens Je ne demande qu'à les éviter Quand vers moi tous les regards sont rivés Que l'on me regarde simplement On voit comment le temps m'a brisée M'a vidé de tous mes sentiments Résultat il ne reste que l'néant Des larmes en verre des cœurs en ciment Un trou noir au fond des océans Quelques flammes tout au fond des volcans Petit cœur est blessé Par les souvenirs du passé Petit cœur est blessé Par les souvenirs du passé Mais de loin l'paysage semblait si beau Tous ces nuages semblaient si roses Le paysage semblait si beau Que le bruit des orages sonnait si faux Mais c'est si difficile d'affronter Le visage de nos vérités À travers le regard du monde entier C'est si difficile d'affronter Le visage de nos vérités À travers le regard du monde