Au creux de mes mains Reste la misère Et le froid polaire Et il va nous faire payer Le chantier qui va nous tuer Dans l'attente d'un signe D'un changement possible Il nous vole nos jeunes instants Au profit de la comédie Qu'il nous offre comme vie Si on peut l'appeler ainsi Dans ses mains de fer S'enchaînent les hivers Toujours est trop cher Ce qui de rien ne sert Et il va nous faire payer Et il va nous faire payer Le chantier qui va nous tuer Il fait une bonne affaire Du prix de ma chair Mais je te promets Que mon sourire amer Se souviendra, se souviendra, se souviendra, Se souviendra, se souviendra, se souviendra, se souviendra