Novembre est là Les eaux sont grises Le ciel chargé La brune enlace Le pont la feuillée La Saône s'étire Certains matins, Les arbres se regardent d'en haut Les façades, le gens Dans le reflèt de l'eau Les bancs en bois Les pavés noircis Bousers d'ados Et gens qui prient Rue Octavio Mey Sur le banc en bois Près de pavés noircis Un F, un A C'est moi qui prie Rue Octavio Mey Je veux que rien ne change Qu'à jamais ensemble, nous marchions Et nous aimions, Rue Octavio Mey.