Kishore Kumar Hits

Boris Vian - Oh! (c'est divin) şarkı sözleri

Sanatçı: Boris Vian

albüm: Je Bois


Il pleut sur le premier dimanche de Septembre,
Perles d'argents qui vont roulant sur ton manteau,
Dans le fossé trainant déjà des feuilles d'ambres,
La route gicle lorsque passe les autos
Tout est pareil, tout est là comme d'habitude,
Le chat, le banc, la table basse et le patron
Tout est pareil mais je sais avec certitude
Que dans mon coeur tout a changé sans rémission
N'essaie pas de m'entraîner vers ta voiture,
La mienne est là, je rentrerai de mon côté
Laisse mon bras, ne fais pas de littérature
Car c'est ici que nous allons nous séparer
Jusqu'à ce jour je le sais bien c'était un songe,
J'avais tes yeux, je voyais ce que tu vois
Mais c'est fini je ne crois plus à ce mensonge
Réveillons-nous! Regardons autour de moi!
Regarde le patron dans son tablier sale
Les mouches mortes sur la vitre de la salle
Et le plancher noirci qui grince et qui gémit,
Toutes les fois que l'on voudrait passer sans bruits
N'essaie pas de m'entraîner vers ta voiture,
La mienne est là, je rentrerai de mon côté
Laisse mon bras, ne fais pas de littérature
Car c'est ici que nous allons nous séparer
Les jours sont devenus si monotones
Que notre été tourne à l'automne,
Bien avant la date prévue
L'amour a disparu comme les feuilles, comme les roses que l'on cueille,
Ne laissant qu'un regret de plus
L'amour, ce mauvre cabot qui se grimme, pour y donner sa pantomime
Était le décors en couleur
L'amour est repartit, la scène est vide
Et dans les vieux fauteuils sordides,
Il n'y a plus de spectateur
N'essaie pas de m'entraîner vers ta voiture,
La mienne est là, je rentrerai de mon côté
Laisse mon bras, ne fais pas de littérature
Car c'est ici que nous allons nous séparer
N'essaie pas de m'entraîner vers ta voiture,
La mienne est là, je rentrerai de mon côté
Laisse mon bras, ne fais pas de littérature
Car c'est ici que nous allons nous séparer
Regarde-les, l'affreux bistrot et sa tonelle
Le bar rafistolé avec de la ficelle,
Le chapelier qui fait pleuvoir en se levant,
La table basse où l'on s'accoudait en rêvant,
Regarde le patron dans son tablier sale
Les mouches mortes sur la vitre de la salle
Et le plancher noirci qui grince et qui gémit,
Toutes les fois que l'on voudrait passer sans bruits
Le chapelier qui fait pleuvoir en se levant,
La table basse où l'on s'accoudait en rêvant,
Regarde le patron dans son tablier sale
Les mouches mortes sur la vitre de la salle
Et le plancher noirci qui grince et qui gémit,
Toutes les fois que l'on voudrait passer sans bruits

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