Les regrets inutiles Je me lève à midi J'avale mon café noir Tous mes chats sont partis Chez qui leur donne à boire Le courrier s'amoncelle Rien de toi, pas un mot Je chante et je t'appelle Mais tout ça tombe à l'eau La tendresse inutile C'est l'été sur la ville Dans la rue désertée Un parfum de paresse L'amour est immobile Je m'habille simplement Puisque je ne sors pas Je ne dis rien, je mens, je mens Aux amis d'autrefois Je m'endors au matin En travers de mon lit Est-ce ton rire enfantin Qui résonne dans la nuit Les regrets inutiles Disparaissent en automne Au milieu de la ville Dans la rue repeuplée Le parfum d'une idylle