La street vrille, y'a d'quoi s'faire d'la bile
Des illuminés ont la main mise sur ce monde hostile
C'est la folie, ça conspire, faut vite qu'on s'tire
C'est la panique sur la ville!
On t'a pas demandé ton avis
T'as grandi dans la crise et tu sais que t'en paieras le prix
La tempête a repris et n'te laissera aucun répit
C'est la panique sur la ville!
Le peuple est apeuré, les reuf's s'mettent à pleurer
Les faibles sont harcelés et l'unité, écartelée, désarçonnée
Yo! Faut les diviser, par des barbelés
On veut s'échapper des murs qu'ils ont parsemé
Checke les médias! Assoiffés de sang tels les vampayas
Et la flamme se repend, on accepte ce bail là
L'Hexagone à vingt pour cent
La perte des sentiments et la marche des morts-vivants
Les temps n'ont plus de couilles depuis qu'les bourses tombent
T'façon ça vaut plus coup à l'annonce de la fin du monde
Le Sheitan est en nous, c'est au Mal qu'on succombe
Quand la nuit tombe, les loups agissent dans la pénombre
Les caisses crament, le stress passe, la haine frappe
Les messes basses laissent place aux cris d'rage
Plus d'espace, on s'écrase
Hélas, on efface pas les pages de notre Histoire
Elle s'répète parfois, ça dépasse nos mémoires
La street vrille, y'a d'quoi s'faire d'la bile
Des illuminés ont la main mise sur ce monde hostile
C'est la folie, ça conspire, faut vite qu'on s'tire
C'est la panique sur la ville!
On t'a pas demandé ton avis
T'as grandi dans la crise et tu sais qu't'en paieras le prix
La tempête a repris et n'te laissera aucun répit
C'est la panique sur la ville!
Dans ma ville c'est la crise, on vit apeurés par l'échec
Des gens se font défenestrés
Y'a plus d'argent à jeter par les fenêtres
Et y'a des types qui s'enrichissent
En jouant notre fric à l'aveuglette
Mais on nous demande de passer à la caisse
J'appelle ça la levrette
Ouais, on demande de payer ça aux ouvriers d'PSA
Aux assistés au RSA et tout l'monde semble tolérer ça
Pendant c'temps, les gens s'planquent derrière leur écran plasma
Espérant qu'les choses changent mais qu'on ne les dérangera pas
Ils nous ont divisé pour mieux régner
C'est sur un tissu de mensonge que la peur s'est imprégnée
Peignés dans leurs journaux télés, leurs discours sans intérêt
La vérité est sous scellée, j'suis sous tes pieds, enterré
Mais t'es l'bienvenu dans mon pays, laïque, démocratique
Où t'es pointé du doigt si t'as des pratiques pas très catholiques
La panique cède à la folie, dans ma ville c'est la crise
Mais pour moi tout baigne
J'attends qu'tout pète les deux doigts dans la prise!
J'hallucine, docteur, c'est la panique sur la ville
La ville, une impression de vivre dans un film d'horreur
Dans un autodafé, ouvrez les yeux, voyez ce qu'on a fait
Je vois le monde avec la tristesse XXX
Le tube cathodique diabolise, stigmatise
Fais passer n'importe quel muslim pour un terroriste djihadiste
Cultive la peur comme du pavot, à l'abri des regards
Et la France d'en bas tombe dans le panneau
Le placebo, c'est la monnaie, ça c'est beau, il faut reconnaître
Les trucs que ça pousse à commettre
Les gens préfèrent avoir qu'être
Les bidons veulent le guidon disaient Time Bomb
En équilibre sur un fil en nylon, en dessous, les flammes grondent
Dans une salle bondée, un mec fonce-dé peut s'mettre à plomber
Flamber des gamins sans regrets et sans plan B
Est-ce que c'monde est sérieux? Francis avait raison
J'dis rien mais dans certains bleds, je risque la pendaison
La ville a peur, la vie l'a mise sous antidépresseurs
Dans la noirceur, on sort les griffes, on devient des prédateurs
La ville a peur, la vie l'a mise sous antidépresseurs
Soit tu meurs, soit tu tires, soit t'es un déserteur
×2
La street vrille, y'a d'quoi s'faire d'la bile
Des illuminés ont la main mise sur ce monde hostile
C'est la folie, ça conspire, faut vite qu'on s'tire
C'est la panique sur la ville!
On t'a pas demandé ton avis
T'as grandi dans la crise et tu sais que t'en paieras le prix
La tempête a repris et n'te laissera aucun répit
C'est la panique sur la ville!