A chaque seconde, des cliquetis claquent Le bruit d'la vie moderne résonne dans mon esprit, j'craque Strident, le fracas de mon miroir qui s'éclate Mes tympans saignent mais rien ne soigne les écorchures de ce vacarme et... Y'a comme des bruits qui courent Mais est-ce qu'on les écoute vraiment? Les échos de nos douleurs Le chant de nos troubles, de nos doutes au fond d'ce boucan Alors je garde la tête sous l'eau Il n'y a qu'ici que survit le silence Tout fout l'camp, laissez un doigt sur vos bouches Que j'me rassure au centre de ma chambre sourde J'veux un aller sans retour dans la chambre sourde Un aller sans retour dans la chambre sourde Un aller sans retour dans la chambre sourde Un aller sans retour... Le bruit te prend de court, sois pas surpris On doit faire nos vies dans c'bordel On a mis l'silence en sursis et la patience aussi J'veux une minute de répit mais j'crois que c'est impossible Les sons sont indécents et insensibles Impensable, j'veux une accalmie, un temps stable Juste la mélodie d'l'écume et du vent caressant le sable Moi je me tais, mon cri je l'exprime en quelques mesures Même si c'n'est qu'utopique car le boxon reprendra le dessus Y'a comme des bruits qui courent Mais est-ce qu'on les écoute vraiment? Les échos de nos douleurs Le chant de nos troubles, de nos doutes au fond d'ce boucan Alors je garde la tête sous l'eau Il n'y a qu'ici que survit le silence Tout fout l'camp, laissez un doigt sur vos bouches Que j'me rassure au centre de ma chambre sourde J'veux un aller sans retour dans la chambre sourde Un aller sans retour dans la chambre sourde Un aller sans retour dans la chambre sourde Un aller sans retour... La ville me parle, voudrait que je l'écoute Que je l'épouse et que je succombe à ses charmes Plus de limite sur le volume quand la vie nous pollue, le calme est révolu à ce qu'il paraît on évolue Les décibels que j'évalue me mettent dans le malus et me filent des hallu', pas vraiment la life que j'aurais voulu J'entends d'la merde, Partout dans les radios Dans les télés, dans les vas-go, y'a des fêlés dans l'Hexagone J'vais laisser les gens m'emmêler et finir par m'rendre fou Ou me foutre sous scellé, filer chiller dans ma chambre sourde Y'a comme des bruits qui courent Mais est-ce qu'on les écoute vraiment? Les échos de nos douleurs Le chant de nos troubles, de nos doutes au fond d'ce boucan Alors je garde la tête sous l'eau Il n'y a qu'ici que survit le silence Tout fout l'camp, laissez un doigt sur vos bouches Que j'me rassure au centre de ma chambre sourde J'veux un aller sans retour dans la chambre sourde Un aller sans retour dans la chambre sourde Un aller sans retour dans la chambre sourde Un aller sans retour... La ville m'agresse, plongé dans le stress Rongé par les vices, les crises, les cris stridents, trompé par le bruit on en oublie le silence Alors on quitte la Terre aussi vite qu'on vide la teille, on s'vide la tête On vit d'travers, tous les jours la même impression de revivre la veille Et tu voudrais qu'ça cesse, tu sais ce qui t'reste à faire Fais tes valises et réalise tes rêves, la ville est très habile et même agile dès qu'il s'agit d'te faire perdre la tête, te mettre à terre Te laisse pas faire, résiste, pour n'pas finir dans le gouffre Courage, il est temps que j'bouge, trouve-moi dans ma chambre sourde Trouve-moi dans ma chambre sourde Trouve-moi dans ma chambre sourde Trouve-moi dans ma chambre sourde Trouve-moi dans ma chambre sourde