Tout va dépendre de la conjoncture, Mais avec un peu de bonnes volontés, Ce gouvernement s'en sortira. Si les élections n'étaient pas indispensables à la prospérité du capital, On ne nous les servirait pas partout, Toujours, à coup de fric, à coup de flics. Si le vote n'était pas le meilleur antidote contre nos grèves et nos révoltes, On ne nous l'assénerait pas, à tous les coups, à coups d'assemblées syndicales. Si le spectacle électoral N'était pas si propice à l'extension du marché, On ne nous le parachuterait pas en casque bleu, Sac de riz à la main, Mitraillette à l'épaule. Quand le cirque politicien ne suffit plus à nous faire parler, à nous faire taire, On maintient l'ordre à coups de sabre, on lâche la bride à la flicaille. On lâche la bride à la flicaille.