Le coeur ankylosé Je me traine, le corps lourd Un aller sans retour Tordu dans mes pensées Prisonnier du silence Je compte les jours Depuis que tu as mis l'amour À l'ombre de ma présence Résonnent encore en moi Tes mots couvertures Qui recouvraient mes maux Et pansaient mes blessures Alors que s'éteint mon flambeau, S'écroule ma structure Défilent les heures Je peine à trouver l'air Ton souffle, ta chaleur Notre feu, ta lumière La chambre est imprégnée De ton odeur sucrée J'ai finalement lavé les draps. Effacé ce qui restait de toi. Résonnent encore en moi Tes mots couvertures Qui recouvraient mes maux Et pansaient mes blessures Alors que s'éteint mon flambeau, S'écroule ma structure Ta peau calorifère M'a laissé loin derrière Les bras serrant le vide Les bras serrant le vide