Les roses rouges sur le piano du salon Ne ressemblent en rien à la neige qui jamais ne fond Je ne peux plus regarder par la fenêtre Le blanc m'assaille et me glace le sang Ton corps qui me réchauffe Et qui rentrera trop tard, encore ce soir Les peaux de lièvres se déposent éternellement Sur mes envies qui n'espèrent que lui et le printemps J'ai fait le ménage de la cuisine en pensant à toi Mon verre me tient au chaud en attendant Ton corps qui me réchauffe Et qui rentrera trop tard, encore ce soir Ton corps qui me réchauffe Et qui rentrera trop tard, encore ce soir Et mon cœur qui se meurt de revivre la grande chaleur, ce soir