Effacer les repères façonnés par nos corps Brûler les étapes une à une sans remords Je ne décide plus rien de moi Emplie par la beauté de tes mains sur moi Pourquoi mes instincts n'empruntent jamais de chemins droits Je ne maîtrise plus rien de moi Et si ma sève était entièrement vouée à la romance Les détours de mes amours dans le vide toujours me lancent Tant de bien déposé par ton être sur moi Mes rives creuses s'assainissent sous mes pas Pour ne plus détruire rien de moi Et si c'était ça Si je n'avais plus à douter Ancrer mon cœur et le repeindre de sa naïveté Pour que toujours tes lèvres me ramènent À ce doux vertige