Tu frappes à ma porte Quand j'ai l'âme tranquille Je ne t'invite jamais Mais tu te faufiles Tu te poses sur mes épaules Et je perds l'équilibre Tu es lourd et sans pitié Tu aimes me voir souffrir Toi le monstre qui me visites Toi le monstre qui me visites Tu te glisses sous mes draps Pour qu'on tremble en cuillère Tu me souffles des berceuses Qui bousculent la tête Tu brûles ma poitrine Tu la pompes à ta guise Quand je ne respire plus Toi ça te fait rire Toi le monstre qui me visites Toi le monstre qui me visites Toi le monstre qui me visites Toi le monstre qui m'habites