On s'est protégé quand l'adolescence Était un fardeau qu'on trainait dans la souffrance J'oublierai jamais l'amour que tu donnais à ton petit frère Tu savais que l'école Aussi belle soit-elle Peut faire un enfer de la vie D'une douce âme rebelle Faque, pour sécher mes larmes de solitude Tu me traînais dans des shows Et eux me traînaient hors de la brume Et mon agenda se remplissait de rêves Et le tient virait au beige Pendant que la musique me sauvait T'étais plus livide que les murs de l'hôpital qui te cloitraient Et y'a les films qu'on se fait Et ceux qui jouent La médecine qu'on choisit et celle qui nous trouve Mais j'ai peur de ta folie et je suis mal à l'aise Sans conviction, j'me répète... Pourquoi tant chercher Dans les fins fonds de nous? Pour n'y trouver rien Y trouver juste un trou J'espère que dans ta noirceur Tu ressens un peu de la joie Que tout n'est pas si noir, sœur Même si tu prends de l'âge, ouais La solitude sévit-elle? La coupable, c'est vite elle Et t'essaies de nous éviter Dieu, que l'amitié c'est vital En toi, t'es barricadée Jamais on n'a ricané L'eau dans notre vin a coulé du fond de ton baril cassé Ça semble impossible de bâtir un pont entre nous Au bord de l'abîme, tu t'abîmes et quelque chose se brise entre nous Pourquoi tant chercher Dans les fins fonds de nous? Pour n'y trouver rien Y trouver juste un trou Bâtir un pont entre nous J'affronte l'océan, ta tête d'ouragans J'aimerais te dire que l'amitié c'est vital Tu t'es barricadée en toi, drapée de néant Oh, je sais que c'est peut-être égoïste Mais tes précieux conseils me manquent tellement... Oh je le sais que c'est aussi égoïste Mais comment faire le deuil d'un être encore vivant?