(Ah ah ah ah ah...) Faudrait que j'mette une selle sul dos d'un goéland géant Pour aller visiter ces endroits que, naturellement Ma situation de non-ailé m'empêche de connaître Sauf quand j'suis en haut d'un building pis qu'je r'garde par la f'nêtre Ça serait donc l'temps que j'sacre mon camp Je peux pu voèr un Tim Horton J'veux pu qu'on m'parle des Canadiens de Montréal Ceux grâce à qui se vend le journal à leur nom Paraît qu'y a tant d'culture qu'on peut pas la compter Qu'y a tant d'expériences à tenter que c'est juste impossible De goûter au centième en une vie, mais le plus terrible Paraît qu'j'ai une planète sur le bord d'exploser Ça, on s'en parle pas trop au resto à matin J'comprends c'qui s'passe, j'vis dans un journal à potins Non, on s'en parle pas trop au resto à matin J'comprends c'qui s'passe, j'vis dans un journal à potins Faudrait que j'mette une selle sul dos d'un goéland géant J'dirais "c'est toé qui chauffes l'oiseau, pis moi, c'est maintenant Qu'j'évite l'aliénation totale et les conversations Dans lesquelles on s'dit "c'est la vie d'avoir des vies de cons" Dans lesquelles on s'dit "c'est la vie d'avoir des vies de cons"