Paris semble pourrir Et ma foi s'accorder Au rythme déréglé de mon intime chute Entrouvrant l'éventail, de ces rues avariées Comme une maquerelle m'offrirait ses putes. Etroitement sanglé dans mon sombre costume Que des tons cardinaux réhaussent de vieux deuils Je me déplace avec ma raideur de coutume Comme pour apprivoiser déjà le cercueil... Lugubre architecture Grimaces empirées par l'effet de l'ether Quotidienne torture Avenue de mon âme, avenue de l'enfer Et Paris se convulse en de sinistres spasmes Vieille catin lubrique au visage émacié Pendillant l'oeil vitreux, et la mort au verset De funèbres désirs et d'horribles orgasmes... Paris vomit son spleen En bandes incolores Déchirant maladives un ciel qui déteint Et qui gribouille mal en nuances de mort La ligne des toitures au trait incertain. La Seine Dieu merci, garde ses habitudes Et charrie son limon de suicidés infâmes Grande morgue liquide En milles turpitudes Vagues mortes en quête d'une eau plus diaphane Et Paris se convulse en de sinistres spasmes Vieille catin lubrique au visage émacié Pendillant l'oeil vitreux, et la mort au verset De funèbres désirs et d'horribles orgasmes... Et Paris se convulse en de sinistres spasmes Vieille catin lubrique au visage émacié Pendillant l'oeil vitreux, et la mort au verset De funèbres désirs et d'horribles orgasmes... Horribles orgasmes Horribles orgasmes