Marie-Jeanne-Gabrielle, entre la mer et le ciel Battu par tous les vents au raz de l'océan, ton pays, s'est endormi Sur de belles légendes illuminant son histoire Gravées dans la mémoire des femmes qui attendent les marins d'île de Sein Raconte nous l'enfant que tu étais courant du sable fin aux galets Parle nous de ces jeunes gens sautant les feux de la Saint Jean On pouvait croire au paradis en ce pays Chante nous si tu t'en souviens pour passer le ras de Sein Le cantique à Sainte-Marie qu'on ne chante qu'ici Marie-Jeanne-Gabrielle, entre la mer et le ciel Battu par tous les vents au raz de l'océan, ton pays, s'est endormi Sur de belles légendes illuminant son histoire Gravées dans la mémoire des femmes qui attendent les marins d'île de Sein Quand le jour s'acheve au dessus de la grève sur la pierre écorchée de l'île On croit voir au fond de la brume comme des feux qu'on allume Où la barque ensorcellée qui apparait Menaçante elle vient jeter la peur sur les naufragés Et le noir habille la vie des femmes du pays Marie-Jeanne-Gabrielle, entre la mer et le ciel Battu par tous les vents au raz de l'océan, ton pays, s'est endormi Sur de belles légendes illuminant son histoire Gravées dans la mémoire des femmes qui attendent les marins d'île de Sein La vie a changeé sur le court chemin, du Néroth à Saint-Corentin On ne reste plus très longtemps isolés du continent Meme les anciens ne reviennent qu'au Printemps Et la mer a tourné le dos aux pêcheurs des temps nouveaux Elle entrainera les marins loin de l'île de Sein Marie-Jeanne-Gabrielle entre la mer et le ciel Battu par tous les vents au raz de l'océan ton pays s'est endormi Il garde son histoire au plus profond des mémoires Et l'on dit à Paris "qu'il est beau le pays" des marins d'île de Sein