Kishore Kumar Hits

Tri Yann - Korydwen Et Le Rouge Kenholl şarkı sözleri

Sanatçı: Tri Yann

albüm: Les incontournables 1973 - 2015


Korydwen, Korydwen, pourquoi t'en être allée
Au premier jour de mai de ta quinzième année
Fillette païenne, couronnée d'épis de blé
À la fraîche fontaine, dans le bois aux sorbiers?
De s'en venir de Vannes, 3 hommes, 3 cavaliers
Au Pardon de Sainte Anne s'en allant chevaucher
De Sainte Anne près de Nantes sur un rocher dressé
Et Korydwen d'entendre les cloches sonner
Le premier des cavaliers, de pierreries couronné
Cheval blanc, comme est blanc le marbre, de Carrare en été
À Sainte Anne, belle païenne, je t'y mènerai
Viens donc, viens donc, viens donc en selle, mais il n'eut achevé
Que sa peau, tombe en lanières sur son corps tout desséché
Et qu'en chimère de pierre soudain se trouve transformé
Et ses bras qui tombent en poussière, tombent en poussière, tombent ses deux pieds
Et de ses cendres, cendres, cendres grises, la fontaine est brouillée
Plongeant l'épée dans l'ève, le second des cavaliers
Rendit claire la source et plus fraîche d'emblée
D'une tortue la tête, ornait son casque d'acier
Ses écailles recouvraient sa cuirasse cirée
"Qui es-tu?" dit Korydwen
"Bathalan, le guerrier, je suis le fils de la vague, et de l'océan suis né"
Mais l'océan ne fait naître que sirène ou que sorcier
Au Pardon de Sainte Anne, jamais ne te suivrai

De la fraîche fontaine, au troisième des cavaliers
Korydwen dans sa bouche de l'ève claire a versé
"Tu es jeune et tes yeux sont de jade émaillé"
"De quel pays viens-tu sur ta pourpre haquenée?"
"D'où je viens sept moulins, tournent, ils tournent dans les vents salés"
"Qui font ma barbe rose, comme est la rose au rosier"
"On me nomme, le Rouge, à Kenholl où je suis né"
"Et à Sainte Anne au Pardon, je m'en viens, c'est pour te mener"
Et de bondir tous les deux, dessus la folle haquenée
Sonnaient, sonnaient, sonnaient les cloches par devers Nantes au clocher
De chevaucher 3 jours et 2 nuits sans s'arrêter
Sans boire et sans manger, de collines en vallées

Mais Korydwen s'étonne, à la troisième soirée
"Je n'entends plus qu'à peine, les cloches sonner"
"Ce n'est rien" dit Le Rouge "le vent a dû tourner"
"Viens païenne, sur ma couche de paille de blé"
Et ils repartent au matin dessus la folle haquenée
Et ils traversent des forêts, de sa licorne dressée
Plus verte que sont les algues et que d'Irlande les prés
Sans boire et sans manger, 3 jours, 2 nuits sans s'arrêter
Mais, Korydwen s'étonne, à la sixième soirée
"Je n'entends plus les cloches du Pardon sonner"
"Tu te trompes Korydwen, tu te trompes ma bien-aimée"
"C'est le vent, il est tard, allons nous coucher"

Quand Korydwen s'éveille à la septième rosée
Elle est seule sur la couche de paille de blé
À la place du Rouge, elle découvre à son côté
Des serpents et un miroir brisé
Et Korydwen d'y plonger, son regard pour le croiser
Mais le visage qui lui fait face, de la faire sursauter
C'est celui d'une vieille femme d'au moins 100, 100 et 10 années
Dont des serpents dévorent, les pauvres seins déchirés
Et Korydwen de voir, son maigre sang couler
Et la terre de boire et sa mort arriver
Et de son ventre froid, soudain s'envole un épervier
Qui plonge dans la Loire, en saumon enchanté

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