Kishore Kumar Hits

La Swija - Le cimetière des poètes şarkı sözleri

Sanatçı: La Swija

albüm: Au sourire levant


Je vois les colombes se déplumer
Ou les plus grands ont jeté l'encre
Leurs souvenirs sur des bouées
Y a plus de saisons, c'est tous les jours l'automne
Et nos pages blanches se ramassent à la pelle comme ces feuilles mortes
V'là le temps qui passe, voici les vies qui s'écrivent
Et derrières ces grillages l'éducation se détruit
Où ils enterrent nos savoirs et nos bohèmes
Pose une rose au cimetière des poètes
Pourquoi laisser mourir un art
À l'heure ou le savoir est une arme
Où les poètes me font du charme avec des sourires et des larmes d'encre
De l'encre posée sur de belle feuilles blanches
Blanche comme cet hiver
Dans un igloo, mes premières lignes dansent
Je danse sous une pluie de rimes interminables
J'ai jeté l'imperméable pour un plaisir inoubliable
J'aime faire danser ma plume, escalader les dunes de rimes
Voyager pour jeter l'ancre dans la plus belle des îles
Nos poésies se dessinent avec des chiffres et des lettres
Un poète passionné écrit des kilomètres
J'écris pour panser les blessures intérieures
J'ai trop la joie pour laisser s'exprimer mes peines extérieures
Alors j'écris pour me révolter, j'écris pour m'évader
J'écris des lignes de vers, alors j'écris ma liberté de penser
Sur toutes les feuilles mortes avec un cœur énorme
Regarde, y a toujours un soleil caché derrière un coin sombre
Je vois les colombes se déplumer
Ou les plus grands ont jeté l'encre
Leurs souvenirs sur des bouées
Y a plus de saisons, c'est tous les jours l'automne
Et nos pages blanches se ramassent à la pelle comme ces feuilles mortes
V'là le temps qui passe, voici les vies qui s'écrivent
Et derrières ces grillages l'éducation se détruit
Où ils enterrent nos savoirs et nos bohèmes
Pose une rose au cimetière des poètes
Laisse-moi t'expliquer, le peuple ne veut plus rien savoir
Ils pensent qu'on inventa le feu avec un briquet
Ils pensent peu, le cerveau lobotomisé
Aujourd'hui on apprend à vivre, à respirer avec la télé
Regarde sur chaque tombe, y a des chrysanthèmes dessinées à l'encre vide
Je balaye toutes les feuilles qui tombent
L'encre coule sous les caniveaux
Hier encore un poète s'est coupé les veines avec son stylo
La planète clique sur internet pour être célèbre
Tous les jours ou presque j'enterre des textes dans un autre cortège funèbre
Quand vient le soir, l'inspiration en deuil, vêtu de noir
Regarde-moi, j'ai jamais vu un mouton qui aboie c'est vrai
C'est vrai, le savoir est une armée
Tous ces cercueils sont remplis de balles
La liberté est en larme, elle pleure inconsolable
Elle meurt de solitude de peur qu'on l'oublie
Qu'on ne sache plus l'écrire
Le cœur n'arrive plus à se battre
La poésie est un fantôme, un esprit qui se cache
Au bar des rimes disparues, un dernier verre, une dernière plume
Ivre de peine, Pierrot s'est pendu au clair de lune
Je vois les colombes se déplumer
Ou les plus grands ont jeté l'encre
Leurs souvenirs sur des bouées
Y a plus de saisons, c'est tous les jours l'automne
Et nos pages blanches se ramassent à la pelle comme ces feuilles mortes
V'là le temps qui passe, voici les vies qui s'écrivent
Et derrières ces grillages l'éducation se détruit
Où ils enterrent nos savoirs et nos bohèmes
Pose une rose au cimetière des poètes
Plus le savoir se vide, plus les cercueils se remplissent
Redonnons vie à tout ce que l'on écrit
On peut fleurir le cimetière des poètes
Cimetière des poètes, le cimetière des poètes
Le cimetière des poètes, le cimetière des poètes

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