Au début tu te colles le visage au miroir Qui te parle, qui te dit qui tu es, à cet instant précis Tu te vois à la loupe, tu te vois, tu redoutes Ton visage, ton image, ton reflet Et puis l'instant d'après tu te dis "J'ai changé", tu te penches Tu te passes la main pour vérifier Sur ta peau qui chiale, sur ta peau trop pâle Qui se creuse, qui te blesse et là tu encaisses Tu sens que tu n'es plus toi-même Tu sens que tu n'es plus la même Tu sens que tout part, quelque part mais trop tard C'est ce sentiment qui te bouffe, qui t'étouffe Tu sens que tu n'es plus toi-même Tu sens que tu n'es plus la même Tu sens que tout part, quelque part mais trop tard C'est ce sentiment qui te bouffe, qui t'étouffe Tu restes bloquée au reflet qui t'obsède Tu restes figée, la vérité malmène Tu restes seule, tu n'veux pas partager Tu restes celle qui voudrait oublier Tu veux toujours croire, tu veux toujours voir L'éternelle jeunesse, l'éternelle ivresse L'éternelle beauté, l'éternelle jouvence L'éternelle gaîté, mais là tout va changer Tu sens que tu n'es plus toi-même Tu sens que tu n'es plus la même Tu sens que tout part, quelque part mais trop tard C'est ce sentiment qui te bouffe, qui t'étouffe Tu sens que tu n'es plus toi-même Tu sens que tu n'es plus la même Tu sens que tout part, quelque part mais trop tard C'est ce sentiment qui te bouffe, qui t'étouffe Les autres te font "coucou" derrière la vitre Tu vois bien ils font "coucou", tu les évites Tu n'te retourne pas, tu as peur de les décevoir Tu as peur devant ton miroir Tu te parles Je me parle Mais tu jettes le miroir devant toi Et tu jettes le miroir qui éclate Tu sens que tu n'es plus toi-même Tu sens que tu n'es plus la même Tu sens que tout part, quelque part mais trop tard C'est ce sentiment qui te bouffe, qui t'étouffe Tu sens que tu n'es plus toi-même Tu sens que tu n'es plus la même Tu sens que tout part, quelque part mais trop tard C'est ce sentiment qui te bouffe, qui t'étouffe