Et tu vois comme le ciel est sombre Et tu vois comme s'allonge ton ombre Le grand nuage que voilà, et bien tu vois, Il attendra! Car, il a fait sa part du boulot pour une petite part du gâteau il traine la pâte sur son chemin, Le baton à la main l'homme aux canives bien affutées pour partager le pain et toujours un peu fatigué Mais il dormira mieux, demain, Sans parler de grasse matinée et nuits de vacances au sommeil, ils N'auront pas sa dignité, lui, Tant qu'il veille. Et tu vois comme le ciel est sombre Et tu vois comme s'allonge ton ombre Le grand nuage que voilà, et bien tu vois, Il attendra! Que lui finisse son assiette et qu'il ai mains à la cuisine À la cuisine toujours prête, Le coeur au regime il a vu dans ses yeux marrons que c'était la femme dessaman, La maman de son grand garçon Il a pas eu tord, de voir deux femmes aux marques d'affection Quand le goût se versait la goute s'efface C'est la ville droite comme de sillon, Pour seule trace. Et tu vois comme le ciel est sombre Et tu vois comme s'allonge ton ombre Le grand nuage que voilà, et bien tu vois, Il attendra! Qu'on brûle le grand cerisier pour passer le dernier decembre Tous ces après midi d'été réduis en cendre Et meme s'il lui manque des dents Il a le sourir vrai, Il a le verbe juste quand il ne s'était L'homme qui pisse le nez au ciel, Quand d'autres regardaient leurs pieds Et comme la vie peut être belle, quand elle s'y met. Si sa langue s'endort doucement sa tête s'éveille au passé C'est pas rétressiste entêtant que l'homme, se tait. (Parler) Et tu vois comme le ciel est sombre Et tu vois comme s'allonge ton ombre Le grand nuage que voilà, et bien tu vois, Il attendra! La vie ne sait pas dire "Merci!" Il a compris tant pis Il a regardé en arrière comme d'habitude sans avoir l'air.