Je t'écris ça pour plus tard, pour quand on s'aimera plus Quand on n'osera plus se l'avouer et qu'on se l'avouera plus Pour que tu saches que si je disais si peu de mots doux C'est seulement que j'étais lâche à en devenir fou Mais que je pensais souvent que... Que quand t'étais à mes côtés, c'est comme si tout s'éclairait T'étais sûrement la meilleure chose qui m'était arrivée J'ai écrit ça pour ne pas oublier d'où je venais Pour ne pas oublier que c'est un peu toi qui m'a fait Que notre histoire était sacrément belle et je le savais Je retourne souvent où tu voulais qu'on mette tes cendres J'écoute un peu ton rire monter avant de redescendre Dans le ravin le vent s'engouffre et prend de la puissance Dans un virage, il prend son souffle, et maintient la cadence Le vent se gonfle des âmes, qui gisaient là depuis longtemps Et comme pour dire qu'il est fier: il n'est plus seul à présent Il s'élance et fuse vers la crête, et siffle, le vent Et propulse dans l'immensité du ciel une armée Revenue de loin pour qu'on la voie enfin défiler Aujourd'hui je suis toléré, d'habitude il me chasse Mon fantôme me fait la paix quelque part dans l'espace Je retourne souvent où tu voulais qu'on mette tes cendres J'écoute un peu ton rire monter avant de redescendre Je t'imagine bien pleurer en entendant ma voix Si tu savais toutes les larmes que j'ai versées pour ça Les choses importantes refont finalement surface Un jour ou l'autre il fallait bien briser la glace: c'est fait C'est fait, ouais Il était temps, je me sens vide de tout ce qui s'envole Je ne suis pas si triste, et tu n'as jamais été folle Je ne m'éternise pas, le chemin du retour Me semble interminable, d'habitude il est court Je retourne souvent où tu voulais qu'on mette tes cendres J'écoute un peu ton rire monter avant de redescendre