Morts, la distance qui vous sépare de la perfection divine sera longue. Indignes et sales, ne priez que pour vous même. Les vivants se moquent de vous. La purification vous sera refusée. Si Dieu n'a pas épargné les anges qui avaient péché. Il nous jettera nous aussi, au même titre que vous, Dans l'Enfer et nous gardera enchaînés Dans l'obscurité jusqu'au jour du jugement. Dieu nous a condamnés. Vivants, il n'y aurait pas d'issue possible, Qu'un éternel recommencement Qui nous portera inévitablement jusqu'à L'Omega. Regarde tes cadavres car il ne te permettra pas qu'on les enterre. Acceptons les tourments qu'il nous offre jour après jour. Suivons les désirs impurs de nos propres natures. Nous ne sommes ni chien ni esclave de ce qui nous domine. Le mal est ma raison. Qu'il patiente tant qu'il peut, je ne me détournerai pas. Qu'importe qu'un jour se fasse sentir comme mille ans. Qu'importe que le ciel finisse par disparaître, Que les corps célestes soient détruits par le feu Car tous fondront dans la chaleur des flammes qui nous est destinée.