Puisqu'on ne peut fléchir ces jalouses gardiennes Ah, laissez-moi conter mes peines Et mon émoi ♪ Vainement, ma bien aimée On croit me désespérer Près de ta porte fermée Je veux encore demeurer ♪ Les soleils pourront s'éteindre Les nuits remplacer les jours Sans t'accuser et sans me plaindre Là-haut, je resterai toujours Toujours (Toujours, toujours) Je le sais, ton âme est douce Et l'heure bientôt viendra Où la main qui me repousse Vers la mienne se tendra ♪ Ne sois pas trop tardive À te laisser attendrir Si Rozenn bientôt n'arrive Je vais, hélas, mourir Hélas, mourir