Je voudrais, sans la nommer Vous parler d'elle Comme d'une bien-aimée D'une infidèle Une fille bien vivante Qui se réveille A des lendemains qui chantent Sous le soleil C'est elle que l'on matraque Que l'on poursuit que l'on traque C'est elle qui se soulève, Qui souffre et se met en grève C'est elle qu'on emprisonne, Qu'on trahit qu'on abandonne Qui nous donne envie de vivre Qui donne envie de la suivre Jusqu'au bout, jusqu'au bout Je voudrais, sans la nommer Lui rendre hommage Jolie fleur du mois de mai Ou fruit sauvage Une plante bien plantée Sur ses deux jambes Et qui trame en liberté Ou bon lui semble C'est elle que l'on matraque Que l'on poursuit que l'on traque C'est elle qui se soulève Qui souffre et se met en grève C'est elle qu'on emprisonne, Qu'on trahit qu'on abandonne Qui nous donne envie de vivre Qui donne envie de la suivre Jusqu'au bout, jusqu'au bout Je voudrais, sans la nommer Vous parler d'elle Bien-aimée ou mal aimée Elle est fidèle Et si vous voulez Que je vous la présente On l'appelle Révolution Permanente C'est elle que l'on matraque Que l'on poursuit que l'on traque C'est elle qui se soulève Qui souffre et se met en grève C'est elle qu'on emprisonne Qu'on trahit qu'on abandonne Qui nous donne envie de vivre Qui donne envie de la suivre Jusqu'au bout, jusqu'au bout C'est elle que l'on matraque Que l'on poursuit que l'on traque C'est elle qui se soulève Qui souffre et se met en grève C'est elle qu'on emprisonne Qu'on trahit qu'on abandonne Qui nous donne envie de vivre Qui donne envie de la suivre Jusqu'au bout, jusqu'au bout