Au bruit de fer, au bruit de pas Moi je préfère le bruit du bois Que d'aucuns coupent au loin Au cri de guerre d'un iroquois Moi je préfère celui d'une oie A la vue de mon pain A la chanson qui vient poser Au coin des yeux de l'eau salée Je voudrais qu'on donne Un petit frère au verbe gai Une mélodie qui pourrait Consoler les Hommes Changer changer Changer le monde que la ville a grisé Changer changer Et faire de nos hivers de longs étés Aux enfants dont les oreillers Ne peuvent même plus éponger Les chagrins du soir Je veux envoyer mes couplets Et mille façons d'oublier Les coups, les cafards A ceux qu'on deviendra demain Je veux envoyer mes refrains Pour qu'à tout jamais L'humeur de nos cœurs au matin Ne soit plus celle du chagrin Ni celle du passé Changer changer Changer de monde que la ville a grisé Changer changer Et faire de nos hivers de longs étés (...) Changer changer Changer le monde que la ville a grisé Changer changer Et faire de nos hivers de longs étés