Une escale provisoire dans la pénombre et l'ennui Le cœur lourd et sans vie à travers ces nuits noires Entre les troubles et les déboires, le doute et l'espoir L'immensité d'un rien au milieu de nulle part Mon époque, un miroir aux milliards de blessures En outre, un reflet monstrueux à l'usure Tous ces gens presque hideux hypocrites et malsains Le regard triste, assassin, pour quelques envieux Des gestes maladroits quasiment absents d'envie Des gestes salutaires comme une mort mais en vie Les bras ballant dans le vent presque l'air de rien Sous le fracas du temps à l'abri d'une vie de chien Des torrents sous les yeux, des luttes sans utopie D'une éthiques vaine, d'hier à aujourd'hui Jamais trop tard, peut être... Dans la noirceur totale Une escale provisoire en plein cœur des flammes