Amoureux du hip-hop laisse-moi faire des étincelles Crache mes flammes dans l'anti-pop, j'ai de quoi éteindre le ciel Je suis dans le creux de la vague, mon rap à moi est immortel Comme un noich à Paname je me sens pousser des nems Tout les jeunes ont les nerfs, font des plans sur la comète Je vois que des glands et des commères, quelques connards malhonnêtes J'écris quelques broutilles mais dis-moi à qui ça parle Je vide quelques bouteilles dans un piteux appart' 1984 l'année où j'aurais du naître Derrière les fautes avouées se cachent les demi-traitres Je vais souvent près de la rive là où le bruit ne m'atteint pas N'en déplaise à toi ma France, tu n'as guère le teint pâle Pour toi soldat de la haine, je n'éprouve aucune estime Je lève mon poing en l'air pour toute la Palestine Kick, snare, je laisse une mesure en soliste J'ai la sale gueule à Snake dans Metal Gear Solid Les petits smokent et puis se moquent yo de la vie des grands Eux sont toujours au smic, bon qu'à vider du Clan Je ne vais pas être un adulte, qu'on m'adule comme supérieur Comme le glaçon dans ton verre, je fonds toujours de l'intérieur Quelques larmes pour tous nos morts, à toutes nos fleurs fanées À vie je me remémore toutes nos plus belles années J'ai touché le plafond du ciel comme j'ai souvent pris la fuite Le plus dur c'est pas la chute frère, tu connais la suite Pa-pa-passez-moi le mic et rien à foutre si ça déplaît (ouais) Tu voulais du son, de quoi recoudre tes plaies Je suis loin d'être délicat, ni bête ni belliqueux Mon art une relique, je les pine sans brolique Ne jamais tenter le diable, à trop jouer les braves Quand j'ai tendu la main, on m'a bouffé le bras Tu sais je ne manque pas d'air tant qu'il me reste un souffle de vie J'apprendrai à nager avant de plonger dans l'oubli C'est pas une meuf à qui tu dis "je t'aime" dans le blanc des yeux Je m'en fais peu, je sais qu'elle a faim, n'empêche je peux Pas faire autrement, guette comme un môme devant ses jeux Nan sérieux, si je rap c'est que je m'en branle bien de ceux Qui diront "tu peux te confier", "tu peux compter sur moi" Ta gueule grosse tainp' je sais que ce monde est sournois Et fou je noie mes problèmes à l'encre sur des bouts de page À chercher le coupable il contrôle mes phalanges Les mêmes qui grattent ce couplet, cet amoureux du rap Écris des phrases toutes bêtes en guises de stigmate Des troubles mentaux me déroutent tant gros Les gens s'intéressent si t'es riche et foutrement beau Me demandez pas de préférer les autres aux métaphores J'en ai ma dose de leurs promesses, être fauché d'abord Fait leur à tort, j'écris c'est ce qui m'importe de faire J'ai pas d'autres contrastes et petits faux rapports de force Je bombe pas le torse, j'expire colère et carence Des gestes trop décadents en guise de trophée j'attends Ma chance, pommée la chambre en guise de folklore et Presque claustro frère, comme piégé hors de mon rêve Faut se promettre, qu'on lâchera pas le steak de si tôt Qu'on nous coupera pas la parole avec une paire de ciseaux Je trouve pas mes arguments en tapant le dodécaèdre Mais j'ai ce côté amer, j'te pose et sa mère