Ma belle je n'ai que ma peine et quelques rimes qui les couchent Allez dis-moi je t'aime avec un flingue dans la bouche La réalité m'ennuie et je crois bien qu'elle m'assassine En vérité si on sourit, c'est que la douleur à pris racine J'écris toujours dans l'idée que demain est mon dernier jour Joue du violon avec mes veines ça me fera ni chaud ni froid Doux violent, un requiem pour un fantôme c'est déjà ça Tu connaîtras les fils de pute, les garces les plus cruelles Tu connaîtras le bonheur, l'espoir qui meurt et l'abandon Tu connaîtras la douleur et les crèves-cœur à chaque saison Entre paraître et faux-semblant, moi je n'espère pas renaître Pourquoi apprendre à être, quand on est voué à disparaître? Moi qui voulait être quelqu'un, je suis devenu ce fantôme Tu connaîtras les fils de pute, les garces les plus cruelles Tu connaîtras la solitude, le noir désir dans tes prunelles Tu connaîtras le bonheur, l'espoir qui meurt et l'abandon Tu connaîtras les fils de pute, les garces les plus cruelles Tu connaîtras la solitude, le noir désir dans tes prunelles Tu connaîtras le bonheur, l'espoir qui meurt et l'abandon Tu connaîtras la douleur et les crèves-cœur à chaque saison Ce sont les plus désarmés qui bien souvent se braquent Le vent claque, alors je tremble quand les nuits vagabondent Y a-t-il quelqu'un qui me ressemble? Si oui, qu'il me réponde On vit de peur, de drôles d'histoires, tout se distord à l'intérieur Ils haïssent mon côté miel Mais qu'ils cessent d'en faire des caisses Moi je me dis qu'être un homme, c'est assumer ses faiblesses Y a les bluffeurs et les fleurs bleues Les crèves d'amour, les malheureux, sans leurs chars ils sont chaleur Vivre ensemble ou mourir seul, c'est les mêmes peurs qui nous hantent L'argent n'a pas d'odeur, pourtant tu sens bien qu'on en manque Ils nous écoutent mais n'entendent pas alors pourquoi tendre l'oreille Si tu ne sais plus où tu vas, c'est que toi et moi on est pareil