J'espère qu'on se reverra, au fond peut être pas Ma belle, quand je te vois, je nous aime bien plus que moi Autour de moi comme une aura, qui m'arrache à mon corps Je ne suis qu'un lâche dans ce décor quand je te dis adieu tout bas Tu me parles de la vie comme si tu avais 100 ans Tu as le regard de l'enfant, si tu savais comme je t'envie C'est dans le fond d'un verre de rhum que je t'ai vue noyée Les sentiments fanés des hommes que tu n'as jamais su broyer Hey, arrache moi les yeux car je n'ai d'yeux que pour les tiens Ce soir d'été je m'en souviens, tu me chantais le même refrain Sur le bout de tes seins, je dépose ces quelques rimes Un peu fou, un peu malsain même pour les rouges et tristes mines Aimer c'est prendre des risques sans être sûr de revenir Je suis pas assez égoïste pour ne pas te laisser partir J'ai l'air un peu stupide mais au fond je suis pas si mal Tu m'as juste laissé un vide et un peu d'hydrolacrymal T'aurais fini par me haïr, par me trahir dans tous les cas Hey, les plus belles histoires ne commencent peut être pas Il n'y a ni fin, ni douleur, juste quelques mots en vrac Le dessin et les couleurs de ces images qui me rattrapent J'aime ton sourire qui résonne comme un sérum auditif T'es parfois dure, t'es parfois douce, c'est ton côté addictif Rien à battre d'être mielleux, ils peuvent bien rire de moi Je t'inventerais par tous les dieux si tu n'existais pas Ici toujours les mêmes rêves, les mêmes mirages, le même refrain Je repense à tes lèvres, à ton visage et ses traits fins L'amour et ses traits bons, j'y reconnait ton parfum Tu es l'éponge de mes chagrins, j'écris mal quand je vais bien Je m'étais promis de ne plus écrire pour le sexe opposé Mais, j'ai dû imploser, quand je t'ai vu partir Parait que le noir ça déteint, reste à l'écart quand je crayonne Je me tais et je m'éteins mais bordel que tu rayonnes Des sentiments contradictoires, une histoire bien trop bancale Malgré tout laisse moi y croire, j'ai plus d'espoir dans mon bocal Tes murmures les entends-tu? Moi je fais partie de la classe moyenne Je n'ai pas de porsche cayenne, mais j'ai quelques rimes qui tuent Tu sais, il fait si bon souffrir dans mon château de larmes A part les morceaux de mon âme, je n'ai rien d'autre à t'offrir J'ai des frissons quand tu saignes, tout mon être s'enlise Tu es ma lettre Elise, sur un son de Tiersen