J'écris l'amour tant qu'il en reste, Entre les traîtres et les faux-culs Moi je vole au-dessus d'un nid de cocus Quand ces vautours retournent leur veste Ris, tout le monde rira avec toi, à quoi bon se leurrer Quand viendra le froid, tu seras tout seul à pleurer Mon pire cauchemar c'est pas de mourir, c'est vivre parmi des connards Alors je continue de vous sourire comme la salope de Léonard Des matins sous la lune à rêver d'immensité Mais en s'aimant si peu dis-moi comment s'émanciper Le pouvoir est un fléau et les blaireaux ont des matraques Je reste le même anti héros depuis Théo, ma cité craque Ici chaque vie a un prix, continue de prier les cieux Tu n'as pas encore compris que l'argent a remplacé les dieux Nos coeurs des monolithiques ou des triptyques sous l'épiderme Je croirai en leur politique quand les trois quart prendront du ferme Dans l'avoir on s'envie mais un beau jour tout se payera Le futur résonne en moi comme un désert sans vie Mes genoux tremblent encore comme si j'avais douze ans J'ai compté les morts, j'ai vu passer le temps J'ai séché mes larmes dans mes désillusions J'ai brisé mon âme, oublié mes lésions Mes genoux tremblent encore comme si j'avais douze ans J'ai compté les morts, j'ai vu passer le temps J'ai séché mes larmes dans mes désillusions J'ai brisé mon âme, oublié mes lésions Crois-tu vraiment que nos plaies Guérissent, mes poils s'hérissent, je tourne en rond Je traverse les flammes comme Daenerys, seul sur le dos d'un dragon Est-ce que cette vie est bien Réelle? Ces derniers temps un peu en vrac Un paradis artificiel où mourir est une vaste arnaque Les filles et les fils de pute viendront noircir toute tes visions L'odeur d'après clope, c'est le parfum de la trahison T'auras beau être fidèle, pour ton bonheur n'espère plus rien, Deux choses se brisent dans un Hôtel, les couples et les paires de reins Heureux les simples d'esprits, je crois que je les envie un peu Malgré tout, on survit entre ciel gris et mer de feu Je me découvre tant de failles quand mon sang, mon art se glacent Peu importe où que j'aille, je me sens nulle part à ma place On partage les même frissons, quasi sûr qu'on soit les même Aussi vrai que le temps d'un son, nos âmes nos larmes se mêlent Pas sûr qu'on passera l'hiver, ça peut paraître un peu dément Mais à vrai dire pour être en clair, Je ne sais plus si j'existe vraiment Mes genoux tremblent encore comme si j'avais douze ans J'ai compté les morts, j'ai vu passer le temps J'ai séché mes larmes dans mes désillusions J'ai brisé mon âme, oublié mes lésions Mes genoux tremblent encore comme si j'avais douze ans J'ai compté les morts, j'ai vu passer le temps J'ai séché mes larmes dans mes désillusions J'ai brisé mon âme, oublié mes lésions