Sur des routes semées d'embûches on trébuche on devient plus fort On ruse, on revient au score, le regard mort sous nos capuches Combien ont fait preuve de malice, l'époque a bien changé Car des potes se font manger par l'amour et le khaliss J'ai fais tapis sur des reufs mais dans leurs yeux le triple six Pas à l'abris de ceux qui bluffent ou de ceux qui trahissent Y a plus de place dans mon dos et je peux à peine me porter Tu trouves que le monde est beau? Moi je peux à peine le supporter Le seul moyen d'arrêter le temps, c'était de manier les mots J'écris toujours pour les battants qui s'accrochent encore au radeau Entre froid et chaleur, j'ai grandi mais pas changé Gentil, quoi qu'un peu dérangé mais je garde en moi les même valeurs Je t'en foutrais des romances, du vague à l'âme et des frimeurs Comme pas mal de mauvaise humeur, de laideur et d'arrogance J'ai rien laissé au hasard, j'ai tout fait pour les miens Mais J'ai croisé tellement de bâtards Que je confonds les hommes et les chiens Si seulement vous saviez combien vous comptiez pour moi Et s'il le fallait pour vous, je me serais couper un bras J'ai préféré partir à temps que d'attendre un flingue sur la tempe Autant me pendre qu'être tendre et entendre le bruit de la détente Quoi qu'il arrive je remonte la pente contre vents et marées Sur les routes qu'on arpente, dis-moi combien se sont barrés? Toujours loyal et sincère, juré j'ai donné du mien Quand tu seras mal et plus bas que terre, rares te tendront la main Et le monde tourne ainsi sous des yeux cybernétiques Et mon trait s'épaissit face aux vicieux, aux pathétiques Des rimes mathématiques, de la pratique, des sacrifices À part la force des fanatiques, moi j'en tire aucun bénéfice N'ai usé d'aucun artifice, j'ai couru à ma perte Et bâtit tout un édifice pour le détruire sur un coup de tête À l'heure où tout est superflu je laisse mon oeuvre à qui la veut Et mes couleuvres feront le noeud autour d'un coeur qui ne bat plus J'écris hier à l'effaceur, la clarté finit par déteindre J'ai mis en lumière la noirceur pour qu'elle finisse par s'éteindre J'ai dû perdre la foi, je me dis que demain ça ira mieux Mais j'aimerais croire en moi avant de croire en Dieu On s'accroche toujours au pire, on court bêtement après nos vies On se met à sourire seulement le temps d'un selfie Je commence à voir clairement, la vérité est ailleurs J'assiste à mon enterrement pour le pire ou le meilleur Laisse-les se tuer entre eux, ces cons le font si bien Tu sais à part le nom non ils n'ont plus rien d'humain Je m'écroule et je sombre au milieu de la foule Et sur le toit du monde je me sens seul comme une goule Laisse-les se tuer entre eux, ces cons le font si bien Tu sais à part le nom non ils n'ont plus rien d'humain Je m'écroule et je sombre au milieu de la foule Et sur le toit du monde je me sens seul comme une goule