J'ai avancé dans ma vie sans repères
Toujours su me débrouiller, j'ai pas de grand-frère
Minimum, je double la mise quand j'opère
J'ai la lourde tâche de sortir ma miff de la misère
On a baigné dans ça, normal que l'odeur m'est familière
Des flaques de sang, je l'ai vécu et c'est pas les miennes
Tant de violence, renferme plus de peine
Interdit que j'rentre sans un sous dans mon pain
On me chuchote à l'oreille de n'pas faire de biz
Mais de l'autre côté, y a tellement de biff
Je connais plus le sommeil, le soleil s'enfuit
Je me dois de bosser et cocher la mise
J'suis dans les bails noirs, l'argent traîne dans le sombre
Maman, j'ai des actes blessants, mais je veux sortir de l'ombre
Et demain, ça ira mieux que la veille, croit moi
Pour l'oseille, j'reste aux abois, je trouve de quoi manger et boire
Je me vois pas sans cernes à force de faire le mal
À force de baigner dans le sale, j'reconnais même plus c'qui est grave
J'suis dans les bails noirs, noirs, noirs, noirs
J'suis dans les bails noirs, noirs, noirs, noirs
J'aime trop l'oseille, man
J'reste dans les bails noirs
Je double le "made in china"
Je dois blanchir ma maille, là
L'oseille, ça s'lave
Ne parle pas de sale man
Ici, on saigne grave
Donc sur moi, j'garde une lame
Dangereux est l'Nine one, one, one, one
J'reste dans ma vibe, vibe, vibe, vibe
Dans l'dos, ils m'poignardent, parce que j'suis un die-man
Mais j'fais que du zeil man en fumant d'la zamal
On m'chuchote à l'oreille de n'pas faire de biz
Mais de l'autre côté, y a tellement de biff
Je connais plus le sommeil, le soleil s'enfuit
Je me dois de bosser et cocher la mise
J'suis dans les bails noirs, l'argent traîne dans le sombre
Maman, j'ai des actes blessants, mais je veux sortir de l'ombre
Et demain ça ira mieux que la veille, croit moi
Pour l'oseille, j'reste aux abois, je trouve de quoi manger et boire
Je me vois pas sans cernes à force de faire le mal
À force de baigner dans le sale, j'reconnais même plus c'qui est grave
J'suis dans les bails noirs, noirs, noirs, noirs
J'suis dans les bails noirs, noirs, noirs, noirs