Dans les bras de Morphée À un tel point qu'on ne sait plus Qui, comment, combien aimer En quel honneur, pour aller où? Puis être pris à contre-pied Par des êtres ayant le mérite D'être au moins aussi perchés Toujours à s'fourrer en orbite Car Freud l'a dit Nous n'sommes pas que des lumières Des êtres assoiffés de connaître Leur face perverse Et y aller à fond Laisser ses bagages sur le port Sans concertation D'un commun accord Chelou, s'pinter la tête Jusqu'à sentir le fond d'son âme Boire toute la bière d'Amsterdam Rev'nir amoureux comme une bête Hélas, de l'amour si souhaité Il y a peu d'restes Plutôt un mal de crâne Une douleur qui vous infeste Inutile de le cacher Cette journée sera difficile Alors autant se la soigner D'une douce torpille D'abord aligner deux pas sans chute Puis recommencer, puis recommencer Puis recommencer Cette journée sera une vraie lutte Mais ça va s'arranger Et y aller fonfon Laisser ses bagages sur le port Sans concertation D'un commun d'accord Chelou, s'en mettre plein l'crâne Jusqu'à s'sentir complètement bête Fumer toute la beuh d'Amsterdam Et revenir la tête en miettes Comme on s'en serait douté Les bras de Morphée sont de retour À défaut des bras d'une fée d'amour Promis bientôt, on va s'venger Car Freud l'a dit Nous n'sommes pas que des lumières Des êtres assoiffés de connaître Leur face perverse Et y aller à fond Laisser la morale en dehors Sans concertation D'un commun d'accord Chelou, oublier les âmes Qui rodent en-d'ssous d'leur pauvre tête Serrer toutes les putes d'Amsterdam Et revenir faire ta conquête Car au terminus de ce rêve pratique Manque un souffle, une présence idyllique Ça aurait pu être vrai, ooh, si j'puis m'permettre Que ça n'eusse pas été si bien Si bien, si bien, si bien