A jamais écouter les entailles des griffures Tu ne pouvais entendre le frisson des caresses, Dans les vents aiguisés qui modèlent tes allures Danse ton indépendance étranglée dans leurs laisses Tes éclats s'exilaient, tes rires encore m'oppressent Nos miroirs nous trahissent et de là tes peurs naissent. Nina Je t'ai chanté, levé les jours, tombé les nuits, je rêvais Offrant ma gueule pour le soleil de Pigna, Qui l'aime le suive, moi j'y vais! Sans toi Nina ou avec, on verra. Nina Prend la fuite, pas la foudre De mes rages en éclair Sur chaque route la lumière S'obscurcit dans le doute Nos chemins la divergent et ma carte je m'enterre Dans le "Mont Destiné" qui tous les jours m'envoûte Nina Ni toi ni moi ne nions l'autre...