Un rayon de soleil à travers la verrière Des gouttes de rosée au rosier, suspendues La nuit comme un brouillard sur un chemin de terre On n'en meurt pas mais ça vous tue On n'en meurt pas mais ça vous tue Le cœur qui ne fait plus que ce qu'il veut bien faire De l'insoucieux désordre à la triste vertu Le parfum des lilas près d'un ange de pierre On n'en meurt pas mais ça vous tue On n'en meurt pas mais ça vous tue Il y a dans la douceur un parfum nostalgique La beauté bien souvent vous met du blues au cœur Est-ce un caprice ou bien la vie qui nous indique Qu'il en faut du talent pour goûter au bonheur? Le chagrin qui se perd dans le nœud d'un mouchoir Le doute qui vous laisse au bord de l'inconnu L'envie de tout comprendre et la peur de savoir On n'en meurt pas mais ça vous tue On n'en meurt pas mais ça vous tue Un oiseau prisonnier d'un fouillis de feuillage L'émotion partagée d'un baiser retenu L'idée que l'on s'en fait quand il a vingt ans d'âge On n'en meurt pas mais ça vous tue On n'en meurt pas mais ça vous tue Un rayon de soleil à travers la verrière Des gouttes de rosée aux rosiers, suspendues Cela vous tue bien sûr, mais de jolie manière Et puisqu'on n'en meurt pas, que demander de plus Le regard d'un enfant plongé dans mes yeux tristes Comme une épée d'amour, comme un baume perdu Et sa petite main qui me dit que j'existe Je n'en meurs pas, mais que veux tu Je n'en meurs pas, mais que veux tu Mon amour ça me tue autant que la tendresse D'un geste que tu as qui me déshabitue Quelquefois de penser que la vie me déteste Ce geste là, pas pris, pas vu Il me tuera, mais il continue