J'attends que le sommeil vienne Et que mes chimères m'entraînent Où s'arrête le temps J'ai vu trois éclipses de lune Reflétées par des dunes Sablées d'or et d'argent Chacune caressée par le vent Exigeait de Neptune Qu'il leur fasse un enfant Dans les bras de morphée Les larmes de mes nuits Sont plus belles Que vos jours Je préfère à l'ennui M'endormir Pour toujours Oh Tous les chiens fous du Yémen Les dragons, les sirènes Me respectent et me craignent Je suis pensée universelle L'archange immatériel Seul dans ma citadelle Dans les bras de morphée Les larmes de mes nuits Sont plus belles Que vos jours Je préfère à l'ennui M'endormir Pour toujours Oh Vaincre l'apesanteur L'irréel si loin M'enfoncer dans l'écume Et ne plus manquer de toi Vaincre l'apesanteur L'irréel si loin Redécouvrir les routes sauvages Je me meurs Hum... Splendeur meurtrière d'une amazone voilée Qui vient remplir mon âme d'une sève étoilée Je me donne, m'abandonne Il flotte dans l'atmosphère nappé de volupté La chaleur des sens de toute l'humanité Elle se donne, s'abandonne Je me donne, m'abandonne Elle se donne, s'abandonne Dans les bras de morphée Les larmes de mes nuits Sont plus belles Que vos jours Je préfère à l'ennui M'endormir Pour toujours Vaincre l'apesanteur L'irréel si loin M'enfoncer dans l'écume Et ne plus manquer de toi Vaincre l'apesanteur L'irréel si loin Redécouvrir les routes sauvages