Comment, dis-moi, pourras-tu décider Si ce grand homme en noir et son regard d'acier Sera le premier À te désarçonner? Comment, dis-moi, pourras-tu oublier Que tes mots ne s'échappent, s'ils ne sont obligés Et ces bouteilles à la mer Que tu as collectionnées Tout n'est plus si noir malgré les remords Tout n'est plus si noir, malgré les remords Tout n'est plus si noir malgré les remords Et je rentre bien tard, malgré les remords Comment, dis-moi, saurai-je m'y prendre Si ce grand homme en noir ne veut pas décamper Se servant du prétexte Que tu l'as invité? Comment, dis-moi, vais-je enfin pouvoir Lire enfin sur tes lèvres que le mal est passé Que ton corps est sauvé Que ton âme est sauvée? Tout n'est plus si noir malgré les remords Tout n'est plus si noir, malgré les remords Tout n'est plus si noir malgré les remords Tout n'est plus si noir Comment, dis-moi, compter les jours et les semaines Les mois, le temps séché, coagulé Et je m'en vais parfois Tu me crois toujours là Alors dis-moi pourquoi ton désespoir m'allège Par je ne sais quel sortilège Et je me brûle à toi, pour toi, à toi Je me brûle de toi Tout n'est plus si noir malgré les remords Tout n'est plus si noir, malgré les remords Tout n'est plus si noir malgré les remords Tout n'est plus si noir, tout n'est plus si noir Tout n'est plus si noir, tout n'est plus si noir