Quelques "tu" à te dire Quelques "ils" vont médire Mais "je" n'écouterons pas Quelques "nous" à construire Quelques "vous" à reconduire À la frontière d' "ils" Quelques "nous" à construire Quelques "vous" à reconduire À la frontière d' "ils" L'envie de te tutoyer Avec mon corps Me noyer tout au fond de ton âme Parler avec les yeux C'est beaucoup, mais c'est peu Pas assez ni pour homme ni pour femme Parler avec les yeux C'est beaucoup, mais c'est peu Pas assez ni pour homme ni pour femme Ce qu'on garde pourrit Ce qu'on offre fleurit Je voudrais te donner quelque chose Un vêtement à ta taille Prêt à porter sans faille Et qui en plus, qui en plus t'aille Un vêtement à ta taille Prêt à porter sans faille Et qui en plus, qui en plus t'aille Mes mains seraient alors Ton seul vêtement, d'accord C'est de l'or que la main qui caresse Elle glisse partout Dans des endroits très doux Grimpe des collines d'ivresse Elle glisse partout Dans des endroits très doux Grimpe des collines d'ivresse Montagne de ton corps Fontaine où coule encore Le lait, le névé des tendresses Je reste coi Quand au long de toi Mes doigts perdent pied, disparaissent Je reste coi Quand au long de toi Mes doigts perdent pied, disparaissent Disparu tout entier Déjà répertorié Au registre si gros des absences Au fil de tes yeux Si profonds, mon coeur Se noie et fond, adieu ma peur Au fil de tes yeux Si profonds, mon coeur Se noie et fond, adieu ma peur Ce qu'on garde pourrit Ce qu'on offre fleurit Je voulais te donner quelque chose